C'est parti !
Cette fois ci je m'y colle.
Voilà des semaines, des mois que j'hésite, que je tergiverse, que j'avance et puis renonce, que j'avance et puis recule, sans jamais savoir pourquoi y aller, m'y coller ni pourquoi pas.
Quelques temps que l'atmosphère est baignée par ce phénomène communicatif, tantôt littéraire, tantôt graphique ou photographique. Il est tantôt sage, tantôt déluré, parfois érudit ou souvent vide et abscons.
Difficile de s'y mettre, maintenant, à la traîne, si longtemps après les pionniers. Pourquoi suivre un mouvement dans lequel on ne se reconnait pas ?
Difficile de ne s'y pas coller, même tard, dans le gros de la masse des écrivaillons laborieux, alors que le sentiment d'avoir à exprimer est naissant.
Comme bien souvent, la question s'est posée : Peut-on éviter d'être pionnier sans tomber dans le travers d'être définitivement opposant ?
Les choses changent puisque la réponse est venue, en douceur, presque toute seule, sans trop y penser en réalité. Disons que l'envie est née, et de l'envie est née l'action. Aujourd'hui ce blog est né, sans se connaître, sans prétention ni détermination. Histoire de poser sur le papier, quelques idées qui gênent dans la tête, et gênent l'arrivée des idées suivantes.
Quelle promesse de liberté, celle de ne pas s'engager à la perfection, mais celle de produire ce qui vit dedans soi.
Le blog du Grand chemin est né donc. Qu'il vive sa vie, et que j'hérite de sa liberté, pour toujours.
